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Un nouveau site internet
24/03/2013 14:53
Nous vous informons que nous avons un nouveau site internet :
http://lespigeonsvoyageurs.net/
Vous pouvez ainsi découvrir le nouvel article de nos aventures en Ecosse.
Les pigeons voyageurs
Commentaire de papymoune (23/06/2013 08:29) :
salut les gars.j'ai été obligé de créé mon blog,pour pouvoir continuer de
vous parler.je vois que les pays nordiques vous plaisent beaucoup. céest
super joli en tout cas.voila ,pour odile et moi,tout va bien.je vous
souhaite bon courage pour la suite.amicalement papy.
http://papymoune.vip-blog.com/
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Commentaire de CATHY120175 (27/12/2013 20:12) :
Coucou! C'est Cathy et Christiane de l'Allier(Boënat près de
Lalizolle).Nous vous remercions pour votre chaleureux courrier qui nous a
beaucoup touchées.Nous gardons un très bon souvenir de vous et nous ne vous
oublierons pas.
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Irlande - Partie 3
Et voici le troisième et dernier récit de notre traversé de l’Irlande.
Après avoir parcouru et admiré à travers la Western Way les fabuleux sentiers du Connemara, et par la Sligo Way, la très belle région de Sligo, nous avons pris la direction de Derry, en Irlande du nord, pour suivre par la suite l’océan jusqu’à Larne, où un ferry nous emmènera en Ecosse.
C’est donc après nous être éloigné des alentours de Sligo, que nous marchons encore et toujours sur des sentiers, arpentant les collines et traversant les forêts.
Les rencontres que nous faisons sont comme à chaque fois uniques et surprenante, et de plus en plus au fur et à mesure de la marche nous apprenons à connaître le pays à travers ses personnes qui nous accueillent tous les soirs.
Durant ces quelques jours, nous sommes reçus notamment par un couple, qui, après nous avoir installé dans leur salon, nous ont tout bonnement laissé pour quelques heures, seul dans leur maison. Il est incroyable de voir une telle confiance s’installer simplement au bout de quelques minutes d’échange.
Nous entrons en Irlande du nord début février par le village de Beleek. Finis les Euros à partir de là ! Nous retirons donc nos premiers Pounds.
Le changement entre l’Irlande du sud et du nord se voit au fil des jours : Les croyances religieuses différent, de nouveaux supermarchés apparaissent, les opinions des gens sont différentes, les panneaux de circulation changes de formes. Mais bon, à travers tout cela, l’accueil et les rencontres ne changent pas ! Pour citer quelques unes qui nous ont bien marqué : Nous étions tranquillement assis sur un banc au centre d’un village, en train de manger notre casse croûte de midi (avec en dessert une bonne tarte à la rhubarbe et pommes, on était dimanche quand même !), quand une femme nous accosta en nous demandant où nous allions. Nous lui répondons que nous suivons la Ulster Way, un chemin de randonnée.
Après avoir repris la route, quelques kilomètres après, la femme que l’on avait rencontré arrive en voiture et nous offre une carte détaillé de la Ulster Way qu’elle avait acheté spécialement pour nous. Ce genre de petites intentions, lorsque l’on ne s’y attend pas, sont absolument incroyables. Je tiens même à souligner que c’est même lorsque l’on s’y attend le moins qu’elle sont les plus touchante.
Une fois, alors que nous étions reçus dans une ferme, on nous logea dans un hangar avec des moutons, et durant la soirée, nos hôtes étaient plutôt distant avec nous. Le lendemain matin, alors que nous allions partir en disant un bref au revoir, on nous invita à entrer dans la maison et on nous servit un pti déj digne des plus grand !
Le moment que l’on a passé avec eux, du fait que l’on ne s’y attendait absolument pas, a été vraiment génial…
A quelques jours de la cote, le temps commence à changer : Beau temps, pluie, vent glacial, grêle. Tout cela chaque jour, par averses évidement. Du coup, durant la marche cela devient vite très pénible car à chaque fois que le temps se met à changer nous devons soit mettre nos ponchos soit les enlever. Mais bon il en faut plus pour nous décourager !
Le jour avant d’arriver à Derry, nous sommes reçu le soir par Bernadette, son mari Jon et ses enfants. Bernadette, une artiste peintre, nous fit découvrir ses toiles dans son atelier. Elle nous installa par la suite dans son grand salon. On nous invita à manger avec eux un bon plat chinois, et la soirée passé avec eux fut très agréable, notamment lorsque Jon nous montra sa pièce à lui, qui, en plus de posséder un véritable bar au centre, chaque partie de cette chambre était recouvert de vieilles reliques, pièces de collection où autres trouvailles marantes.
Une véritable famille d’artiste !
Le lendemain après une bonne nuit réparatrice et un bon breakfast, nous repartons sur la route et atteignons Derry en fin d’après midi.
Il faut savoir que un conflit s’est vu naître entre les habitants de l’Irlande du Sud et du Nord quand à l’appellation de cette ville. En effet, après la destruction complète de la ville vers les années 1600 dans un incendie déclenché en rébellion contre la présence anglaise ; une nouvelle ville fortifiée fut bâtie. Celle-ci fut rebaptisée Londonderry afin de remercier la Corporation de Londres qui contribua financièrement à la reconstruction des murs.
Dés lors, une bonne partie des habitants d’Irlande du Sud se refusèrent à l’appeler telle qu’elle, car pour eux ils n’ont aucun compte à rendre à l’Angleterre. C’est pourquoi il faut faire assez attention, lorsque l’on rencontre un Irlandais, à ne pas dire Londonderry si il est du Sud où Derry si il est du Nord !
Nous visitons la ville durant les quelques heures qui nous restait avant la tombé de la nuit, et, une fois cette dernière tombé, nous continuons à marcher dans les rues du très beau centre ville. Vers 19h nous commençons à chercher un abri car la vie d’un pigeon voyageur est bien belle, mais bon, chaque jour nous n’avons aucune idée de l’endroit où nous allons dormir !
Ne trouvons aucun endroit acceptable, nous décidons de nous éloigner de la ville afin d’avoir plus de chance d’y trouver un abri.
Pendant plus de 2 h, nous marchons, ne trouvant absolument aucun coin pour dormir.
Et, alors que nous inspections les abords d’un hôpital il me semble me rappeler, nous apercevons une sorte d’avancé de toit formant une sorte de préau, convenant parfaitement pour la nuit. Sitôt installé, je me rend compte que notre abri avait beau être au froid, un peu sale, un halogène nous éclairant, et à la vue du premier passant du lendemain, il n’en restait pas moins que nous l’apprécions vraiment beaucoup et que pour rien au monde nous aurions échangé notre place.
Il y a des moments comme cela où le simple fait de galérer énormément pour trouver quelque chose et lorsque cette chose vient à nous, le bonheur est là, dans toute sa simplicité.
Et dans ce cas la, le bonheur pour nous était tout simplement de se trouver dans nos sacs de couchage, les jambes endolori par tant de marche, la fatigue nous piquant les yeux et partageant un paquet de gâteaux. Comme dirait un très bonne ami à nous : « le bonheur c’est en ptite monnaie, pas en grosses coupures »
Le lendemain, reposé, nous suivons une route nationale qui allait nous mener directement à l’océan.
Marché sur une grosse route n’est vraiment pas agréable, le danger de se faire heurter est là, le bruit des voitures est assourdissant et le bitume abîme nos semelles et nos pieds. Mais bon il faisait beau et cela suffisait à nous donner le moral.
Alors que midi approchait, une camionnette s’arrête à côté de nous et un bonhomme en sort pour nous offrir un sac de viennoiseries artisanales.
Cet homme, Freddy, nous avait aperçu sur la route et était passé à la pâtisserie d’un village pour nous acheter à manger.
Des intentions comme cela, c’est comme l’histoire de la carte de la Ulster Way, sa te touche tellement fort que tu n’arrive pas à trouver les mots pour remercier.
Recevoir… c’est tellement difficile par moment. A certains moments on se sent impuissant du fait de ne pas pouvoir rendre la pareille de ce que l’on nous offre. Mais l’on a vite compris que la meilleure façon de faire face à cela c’était de tout simplement d’accepter avec le sourire, de raconter nos aventures, de les faire rire avec notre anglais à la noix ou encore de parler avec eux de leur pays ou du notre.
Après être sortis de la grande route, nous empruntons des petits chemins de campagne, et vers 17h nous sonnons à une maison dans le village de Bolea. Graham et sa femme Doreen, l’un retraité de la police et l’autre assistante médicale, nous ont permis de nous installer dans leur garage. Ils nous invitèrent par la suite à prendre le thé chez eux et à prendre une bonne douche. Après cela, Graham nous fit spécialement et pour la première fois un tajine marocain absolument délicieux. Le tout arrosé d’un bon vin australien.
Après se bon repas, nous nous sommes installé dans leur salon pour discuter. Comme ils disposaient d’une guitare, François nous joua quelques morceaux de sa composition.
Avant de partir nous coucher, on eu droit à deux surprises de la part de Graham : La première, ce fut une petite radio dynamo qui nous sert maintenant tout les midis, et la deuxième, le prêt de sa tondeuse afin de nous raser nos cheveux. Que demander de plus ?
C’est donc après une séance coiffure dans le garage que nous nous endormons en se remémorant les bons moments de la soirée.
Le lendemain, nous arrivons tant bien que mal à Portrush, un magnifique village au bord de l’océan. Après plusieurs refus de la part des maisons aux alentours, nous demandons à une église, et Chris, un ami du pasteur, nous invita à venir chez lui. Il nous logea dans une chambre avec de bons lits et nous passons une bonne soirée en sa compagnie.
Cette personne là, a été la dernière à nous accueillir en Irlande.
A partir de ce moment nous décidons de suivre l’océan sur un chemin côtier nous menant directement à Larne, notre point d’arrivé de l’Irlande.
Quand on parle de l’Irlande, on entend principalement qu’il faut aller voir telle ou telle chose. Et une chose que l’on a souvent entendu, c’est qu’il ne faut absolument pas louper la Chaussé du Géant ou plutôt Giant Causeway. Et cela tombe bien car c’est précisément sur notre chemin !
Nous arrivons sur le site dans l’après midi. Les récifs et falaises aux alentours sont à couper le souffle ! Les photos que j’ai prise, sont pour la plupart raté car le temps se jour la n’était pas fameux du tout (brouillard, vent et pluie par intermittence) ; mais essayé d’imaginer un océan déchaîné déversant sa colère sur des multitudes de piques de rocher surgissant de l’eau; et tout autour, des falaises dressées telle des remparts infranchissables, formant des formes complexes que seul le temps et la force de l’océan ont pu les ériger.
Nous suivons peu à peu le sentier puis arrivons enfin à la vue de la chaussée du Géant. En gros il s’agit d’un agencement d’environ 40 000 pierres de basalte jointes les unes aux autres en colonnes. Cette forme particulière est la cause d’une éruption qui a eu lieu il y a 60 millions d’années. Ces pierres sont toutes de tailles différentes mais possèdent la particularité d’être toutes hexagonales, donnant quelques sorte un aspect pavé de l’ensemble. Une légende, bien sur a été associé à ce phénomène : il s’agirait selon les habitants d’une guerre de clans entre géants ; un chef de clan irlandais aurait construit la chaussé pour aller défier son homologue Ecossais. Mais quand celui-ci vit la stature imposante de son rival, il prit peur, et essaya d’imaginer une ruse pour l’éloigner. Il demanda alors à son épouse de le déguiser en nouveau né. Celle-ci présenta le chérubin au chef du clan Ecossais lors de son arrivée sur l’île. Voyant la taille de l’enfant et imaginant celle du père, le géant Ecossais prit peur et fit demi tour vers l’Ecosse en prenant soin de détruire une partie de la chaussé qui reliait les deux contrées.
Après la visite de cela nous avons vite repris la route car je ne vous l’avais pas encore dit mais notre ferry, partant le 10 février à 20 h précise, il nous restait donc deux jours et demi pour atteindre Larne, soit plus de cent kilomètres à marcher. Il ne fallait donc pas traîner du tout.
Nous avons donc suivi le sentier côtier jusqu'à la tombé de la nuit. Comme il pleuvait et que nous ne trouvions pas d’abris nous avons donc planté la tente dans un coin d’herbe, près des falaises.
Le lendemain levée 6h 30 et pliage de la tente sous la pluie, le froid et le noir !
Nous marchons toute la journée sous le déluge et pour aller plus vite encore, nous avons décidé de prendre les routes plutôt que le chemin côtier, ce dernier, bien que magnifique, nous faisait faire trop de détour.
Nous arrivons au village de Cushendum à la nuit tombante après 38 kilomètres marché. Mais se n’était pas assez, et décidons de continuer en coupant à travers une montagne pour aller plus vite. Quelle erreur avons-nous fait en prenant cette décision….
La nuit était tombé depuis quelques heures lorsque l’on pénétra dans une forêt, cette dernière étant censé nous faire traverser la montagne par son sommet. Facile me diriez vous ?
Assez confiant, bien que très fatigué des kilomètres parcourus durant la journée, nous suivons donc le sentier à travers la forêt. Au bout de quelques temps, le chemin se divise en deux ; un peu moins rassuré nous essayons celui qui se rapproche le plus de la direction à suivre mais 500 mètres plus loin, le sentier se divise cette fois en 3 ! Ne voulant pas nous perdre, nous rebroussons chemin et prenons l’autre direction. Mais cela recommence encore ! A chaque fois que nous empruntions un sentier, il se divisait en plusieurs autres quelques temps après.
Durant les heures qui suivirent, nous essayons chacun de tous les chemins qui venaient à nous, si bien que un moment, notre sens de l’orientation nous fit défaut et nous avons dut admettre que nous étions quelques peu perdu. Tout à coup la forêt paraissait bien plus sombre et les arbres semblaient se resserrer autour de nous, telle un piège se refermant…
Dans une situation comme celle la, il aurait été préférable de faire demi tour et de se trouver un abris pour la nuit afin attendre le jour pour mieux s’orienter. Mais voila, malgré le fait que nous étions perdu en pleine nuit dans une forêt, nous ne voulions pas forcément admettre que nous étions égaré et avons voulu à tout pris trouver la sortie à ce labyrinthe sauvage. Quand à la question de faire demi tour c’était hors de question car nous devions prendre le bateau le lendemain soir à Larne qui était encore a 40 kilomètres de marche.
La fatigue, la faim, les jambes et les pieds qui n’en peuvent plus, la panique, la peur, le froid, la pluie, tout cela en même temps était très difficile à supporter…François, d’un naturel plus calme et confiant, à mieux réussi à supporter cette épreuve. Pour ma part, tout mon organisme était passé en zone orange et je sentais de plus en plus le pétage de câble arrivé.
Après avoir suivi un nouveau sentier serpentant sur les hauteurs, mais dans la mauvaise direction, nous débouchons sur une petite route goudronnée et bien sur, notre carte ne la répertoriait pas…
Nous la suivons, et elle nous mena jusqu’à une sorte de centre touristique fermé pour l’hiver.
Nous réussissons à trouver un abri sous une sorte de préau et malgré le fait que nous étions toujours perdu nous décidons de nous y installer pour le reste de la nuit.
Je regarde mon podomètre : 49 kilomètres.
Le lendemain matin, le destin nous envoya un homme qui passait par la et il nous assura qu’il était préférable de rebrousser chemin et de rejoindre Larne par la route.
La montagne nous ayant vaincu, nous faisons donc demi tour et réussissons tant bien que mal à rejoindre Cushendum, le village que nous avions atteint hier soir…
La fatigue des derniers jours nous envahissait, mais il restait beaucoup de kilomètres à faire pour prendre notre ferry avant se soir.
Le temps était encore pire que hier : pluie, vent et froid toujours, mais en plus fort.
C’est donc toute la journée que nous marchons sur une route longeant l’océan assez dangereuse, et dans ces conditions, chaque minute semble des heures et chaque heure des jours…
Les bornes kilométriques nous servait de repaire : 20 miles, 15 miles, 12 miles, 7 miles, 2.5 miles et sa y est, nous apercevons enfin Larne !!! Notre bateau part à 20 h, il est 19 heures et le podomètre indique 39 kilomètres…Soit plus de 88 kilomètres en 2 jours.
Nous trouvons le terminal des ferrys, et après avoir acheté nos billets pour Carnryan, en Ecosse, nous nous laissons tomber sur les siéges, fatigué à n’en plus pouvoir…
Cette sensation de sentir son corps à bout de souffle est merveilleuse.
Le Ferry démarre, mais nous sommes trop crevé pour monter sur le ponton pour voir l’île s’éloigner peu à peu.
Nous n’oublierons jamais ce pays qui nous a tant donné. Que ce soit par les rencontres que l’on a faite, toutes uniques les unes des autres, ou par les paysages fabuleux que l’on a traversé, l’Irlande à su nous accueillir comme il se doit.
Mais je vous dois une explication : Pourquoi fallait-il absolument que l’on prenne le ferry ce jour précis à cette heure précise alors que des ferry, il en part trois par jour ?? La réponse à cette question se trouvera dans le prochain récit de nos aventures en Ecosse.
D’ici la, on vous dit à bientôt !


Les pubs, uniques en leur genre à chaque fois

Les courses dans les grandes surfaces : Un grand moment à chaque fois !

Parfois on dort au chaud

La très belle ville de Derry

Le paysage devient de plus en plus plat, mais reste magnifique

Les abris sont plus ou moins confortables à chaque fois

Scéance tonte de cheveux

Visite de la ville de Portrush

Un très beau châteaux que l'on a visité en toute inégalité

La chaussée du géant
C'est assez difficile à voir sur la photo, mais cette agencement de pierre hexagonale s'étale sur plusieurs centaines de mètres comme cela

Les récifs sont impressionants, tant par leur formes que par leurs nombres
Un sentier qui suis les falaises

L'arrivée à Larne de nuit, épuisé comme jamais!
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Irlande – Partie 2 : Jérôme
Nous sommes actuellement à quelques kilomètres de Larne où notre traversé de l’Irlande touche à sa fin…
Mais je ne vais pas tout relater se qui nous est arrivé jusqu’ici. La partie que je vais vous raconter à été pour ma part, ma préféré jusque là de tous le voyage.
C’est donc à Galway que je m’étais arrêté dans le dernier récit, où nous nous apprêtions à entrer dans la fameuse région du Connemara.
Aaaa le Connemara, se nom résonnait dans mes oreilles comme une promesse de paysages grandioses et de solitude. Nous n’avons vraiment pas été déçus là dessus.
Le matin du départ de Galway, c’est après un bon petit déjeuné au porridge que nous faisons nos au revoir à Paul et Isabelle, chez qui nous avons vraiment passé un bon moment.
Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons au loin l’océan qui se dessine à l’horizon et, une fois arrivée sur la côte, nous essayons tant bien que mal de la suivre en direction de l’ouest. Je dis tant bien que mal car au début nous pensions que suivre la côte allait se faire par des beaux sentier sur le bord de l’océan mais malheureusement cela ne s’est pas déroulé comme cela.
Toute la journée nous avons été contraint de marcher sur une route assez bruyante qui longeait l’océan et bien sur, ce dernier nous était caché par des maisons et autres bâtiments.
Moi qui était partis avec les écouteurs sur les oreilles passant en boucle « Les lacs du Connemara » de Michel Sardou, j’avoue les avoir vite retirés tant j’ai été déçu de se début !
Evidemment pour couronner le tout, la pluie battante vint s’en mêler et lorsque la nuit fut tombée, nous marchions encore, trempé.
Nous trouvons refuge sous la terrasse d’un pub et c’est ici que Padraig, un ami de Isabelle qu’elle avait appelé pour nous, vient nous chercher pour nous emmener dans sa maison, et il se trouve que cette maison se trouvait sur une île !
L’accueil qu’il nous fit fut vraiment mémorial. Après nous avoir installé dans une grande chambre (avec des bons lits moelleux) et après avoir pris une bonne douche, Pardaig nous fit un repas bien Irish et bien sur les guiness et le whisky ont suivies par la suite. Après une journée aussi longue, autant vous dire que la fatigue et l’alcool aidant, nous étions ivre de fatigue ! Mais bon la soirée fut très agréable et Padraig a pu nous faire découvrir a travers ses musiques et ses légendes (celles que l’on a réussi à comprendre bien sur !) l’Irlande profonde.
Le lendemain, après une bonne nuit réparatrice, nous lui demandons si il serait possible de rester une journée supplémentaire afin de se reposer ; et c’est d’accord !
Durant la journée, nous avons pu ainsi faire le tour de l’île avec ses 2 magnifiques chiens et le soleil étant au rendez-vous, les paysages des alentours se sont révélés d’une grande beauté ; calme, récifs, océan, plages rayonnantes, bref le bonheur.
Nous avons pu ainsi tenir à jour le blog, envoyer quelques mails, laver nos affaires et bien sur profiter de chaques instants qui se sont révélés uniques.
Padraig nous a aussi beaucoup renseigné sur le Connemara et c’est avec une meilleur connaissance de la région que nous repartons le lendemain matin.
Après avoir rejoint la terre ferme en traversant successivement les 3 îles reliant celle de Padraig, nous prenons la direction de Maum, le village où passe la Western Way : un chemin de randonnée traversant le Connemara pendant plusieurs jours.
Le route que nous avons suivi pour y aller était vraiment impressionnante : elle sillonnait tout simplement au milieu de nulle part. Des montagnes se dessinant au loin, des plaines marécageuses, des lacs, des moutons et l’horizon à perte de vue ; voici se qui c’est offert à nous durant cette journée. Et l’ambiance s’en résultant donnait une telle sensation d’immensité que par moment, ils nous arrivaient de nous croire sur une autre planète.
La nuit arrivant et ne trouvant pas d’abris pour la nuit, faute de maison, nous plantons la tente sur un petit coin d’herbe, près de la route car les terres tout autour étaient vraiment marécageuses.
Le lendemain matin nous reprenons notre route et arrivons à Maum vers midi. Après avoir acheté des provisions pour quelques jours et avoir repéré la Western Way, nous nous engageons sur le sentier.
Ce dernier nous menait à travers une vallée entre deux montagnes, puis montait, toujours plus haut, à travers elles. Les paysages étaient tout bonnement à couper le souffle.
Je dois dire que la mauvaise impression du début c’est vite envolée tandis que se dévoilait peut à peut à nos yeux, la véritable image de l’Irlande.
Au sommet, une église ainsi que un chemin de croix avait été construit contre la roche et cela donnait à l’ensemble un formidable rendu.
Le soir, après avoir redescendus la vallée par l’autre côté, nous sommes reçu par John, qui nous fit dormir dans son hangar à moutons et nous invita à boire le thé.
Le lendemain, ayant neigé durant la nuit, les montagnes aux alentours avaient pris une tout autre allure et apparaissaient tout autant magnifique que menaçante C’est donc dans la joie et la bonne humeur que nous repartons.
La journée fut plus que magique : les paysages que nous avons traversés étaient différents de ceux d’hier mais l’impression d’immensité demeurait.
De toute part s’étalait devant nous des champs de tourbe (Turf en anglais) ; mais qu’est ce que la tourbe ?? Les tourbières sont des zones très humides en eau généralement acides et stagnantes. La matière végétale dans se milieu se décompose très lentement et s’accumule progressivement afin de former un dépôt appelé tourbe.
L’Irlandais se chauffe principalement avec cette matière car les forêts de son pays ne sont pas assez nombreuses pour lui permettre de les utiliser comme bois de chauffage.
C’est donc un peu partout que nous apercevons des petits tas de tourbe séchant le long des chemins.
En fin de journée nous arrivons dans un village du nom de Leenaun, puis après avoir suivi la route goudronnée sur quelques kilomètres nous retrouvons notre chère Western Way.
Cette fois-ci nous suivons une rivière serpentant au milieu d’une immense vallée d’un vert éclatant où gambadait paisiblement des centaines de moutons vivant en semi liberté. Fort heureusement nous trouvons une maison au crépuscule acceptant de nous loger dans leur cabane de jardin.
La journée du lendemain fut très éprouvante : nous avons continué à suivre le sentier à travers les vallées et les forêts et en début d’après midi nous fîmes l’ascension d’une montagne où la neige et le vent était présent tout au long de la montée. Comme il n’y avait pas de chemin pour accéder au sommet, nous sommes donc passé au milieu des landes marécageuses qui, au fur et à mesure que nous progressions en altitude, se transformaient peu a peu en glace.
Et quel bonheur se fut d’arriver en haut et de voir s’étendre devant nous un nouvel horizon de plaines et montagnes désertiques.
La redescente se fit s’en encombres bien que les marécages eurent finis de nous mouiller les chaussures ; et nous arrivons enfin sur une petite route goudronnée.
Mais la nuit est vite tombé et c’est sur cette petite route perdu que nous nous retrouvons, seule, affamé (nos provisions étaient presque à sec), grelottant et surtout fatigué des kilomètres de la journée ainsi que de l’ascension de la montagne qui nous avaient vidé de toute notre énergie.
Mais alors que nous nous préparions à passer la nuit sous la tente, nous apercevons au loin une ferme. Et c’est ainsi que nous nous retrouvons installé dans un hangar au côté d’une trentaine de moutons !
Et notre hôte vint même à nous apporter le thé, les biscuits et des provisions !
Le levé du soleil du matin, éclairant petit à petit le paysage magnifique des alentours, à bien commencé la journée ; Au bout d’une heure de marche, apparu devant nous la fameuse montagne St Patrick ou Croagh Patrick. Le sommet n’apparaissait même pas tant le brouillard, le vent et la neige avaient l’air de régner en haut.
Après quelques hésitations nous décidons de la gravir !
Pendant plus de 3 h nous progressons sur le chemin, ou plutôt un pierrier dont la pente était inclinée à 45 degrés. Les conditions climatiques étaient tout bonnement affreuses : Vent glacial, neige et bouillard épais.
Enfin nous arrivons au sommet, où une église dédiée à St Patrick s’y élève majestueusement.
Et quel bonheur nous avons ressenti de se trouver à cette endroit, seul et épuisé après cette longue ascension. Il y a des moments qui reste gravé à jamais dans votre mémoire et pour ma part, ce moment en fut le cas.
Quelques heures après être redescendus et avoir retrouvé la civilisation nous arrivons dans la ville de Wesport où nous y passerons la nuit (encore dans une cabane de jardin!).
Le lendemain, nous avons suivis une voie verte jusqu'à Newport. D’ici la nous retrouvons par hasard le balisage de la Western Way, la voie que nous avions pris pour le Connemara, et partons en direction de nouvelles montagnes et aventures.
Le chemin suivi passait au milieu d’une immense vallée verdoyante mais le seul hic de tout cela, c’était encore et toujours les marécages que nous étions obligé de traverser.
Le jour déclinant rapidement, nous décidons de quand même continuer et après un coucher de soleil merveilleux, nous nous retrouvons encore dans la nuit, au beau milieu de montagnes…
Heureusement nous trouvons une ferme sur le chemin et le propriétaire consente à nous laisser dormir dans sa grange.
C’est le lendemain que les choses ont commencé à se gâter : Abandonnant la Western Way du fait qu’elle différait de notre itinéraire, nous décidons de rejoindre Balina par la route, et la pluie, qui nous avait quelques peu épargnés jusque la, a sévi toute la journée, et à la nuit tombé, nous nous retrouvions sur une route assez fréquenté, trempé et essuyant refus sur refus pour trouver un abris. Enfin, une famille consente à nous installer dans sa cabane de jardin où nous avons passé la nuit à entendre souffler au dehors le vent et la pluie.
Et le lendemain rebelote ! Mais bon, nous arrivons quand même à Balina, une très jolie ville réputée pour sa production de saumon.
Le soir, au abord de la ville, nous commençons notre recherche d’abris. Mais alors que nous n’avions même pas finis de nous présenter, Brandon nous fit entrer et, après nous avoir servis le thé, il nous invita à manger et dormir dans de bons lits !!
Durant la soirée, nous avons pu découvrir sa famille et, ensemble, avons passé un très bon moment de partage et d’échange.
Après les adieux du lendemain, nous reprenons la route en direction de la ville de Sligo.
Bien sur, inutile de vous préciser que la pluie et le vent était au rendez vous…
En fin d’après midi, sur une petite route de campagne, une personne en vélo nous croise, et après nous avoir parlé quelques minutes, nous invite dans son camp de vacance situé à une heure de marche. Pas très rassuré au début, nous y allons quand même et l’accueil que l’on nous fit par la suite fut vraiment génial.
Dermot, un fermier dont les autres occupations, en dehors de son métier, sont de tenir un camp de vacance et de louer des châteaux gonflable nous fit rencontrer sa famille et nous offrit un énorme brunch.
Nous avons bien rigolé durant cette soirée et le lendemain on nous fit découvrir l’attraction du coin : La statue du Mass Rock et ses alentours. L’histoire de ce monument ; bien que l’on ne l’a pas compris entièrement, était très intéressante.
Il nous indiqua en plus, pour notre plus grand bonheur, un nouveau chemin de randonnée : La Sligo Way.
Tout au long de la journée nous avons donc suivi cette voie nous faisant passer par des plaines désertiques, contourner des lacs superbes ou encore, nous faisant suivre de très belles route de montagnes.
Le soir, après plus de 2 h à demander un abri, en vain, nous continuons à marcher malgré la fatigue. A 21 h, après 39 kms marché, nous sonnons à une maison sans vraiment d’espoir. Mais le dieu des voyageurs était la ! Andrew et Karen nous installèrent pour la nuit dans leur caravane et quelques temps après s’être installé, ils nous apportèrent sur un plateau : pizza, potatoes, yaourt, fruit, thé et guiness. Nous n’avions pas les mots pour leur exprimer notre reconnaissance. Après se festin, il ne va pas s’en dire que, étant crevé de la journée, nous nous endormons direct ! Mais se qui a été touchant dans cette rencontre c’est que cette famille a tous de suite vue que nous n’en pouvions plus car après nous avoir installé et nourris, ils nous ont laissé nous reposer seul et nous n’avons même pas pu les remercier le lendemain car ils étaient partis travaillés.
Voila, il est très dure d’exprimer le ressenti de cette semaine simplement sur quelques lignes. Les rencontres que l’on a fait, bien que certaine ont été exceptionnelle, n’ont pas été le point fort de cette période. Non, se qui a vraiment été marquant, ce sont les paysages que l’on à traversé, et cela en étant pour la plupart du temps seul au milieu de tout.
Et le temps passe…voila déjà 3 mois que nous marchons, plus de 2200 kilomètres nous séparent maintenant de Lyon. C’est une impression bizarre de vivre en quelques sorte cette vie de nomades, ne jamais savoir ou est ce que l’on va dormir le soir, faire des rencontres unique chaque jour, accepter l’imprévu telle qu’il nous arrive, vivre 24h sur 24h avec son compagnon.
Sous peu, nous vous ferons parvenir le 3ème et dernier récit de nos aventures en Irlande, d’ici la on vous dit à bientôt et surtout n’hésitez pas si l’envie vous prend, de venir nous rejoindre, que se soit pour une journée ou pour un an !
Jérôme

La maison de Padraig, sur son île
 Les lacs du Connemara

L'impression d'immensité est là
 Un peu de poésie dans cette image 


La neige est présente



Les montagnes St Patrick nous apparaissant au loin

L'ascension ne se fit pas s'en encombres



Repas servi par nos 2 hôtes mystérieux dans leur caravane
Commentaire de phanou (03/03/2013 21:02) :
C'est toujours avec beaucoup d'émotions pour vous deux que nous suivons
votre parcours :-) bravo pour votre "grimpette" du Mt Patrick! Car déjà en
été il n'est pas forcément simple à atteindre alors en hiver et sous la
neige: congratulation!
Et encore bonne continuation à vous
stephanie et mickael
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Welcome to Irland - Partie 1 :

François continuant le voyage seul depuis plus de 3 semaines, je l’y rejoins le 4 janvier dans le célèbre village de Sainte Mère l’église dans le département de la Manche, à la borne O du débarquement de Normandie.
Notre ferry pour l’Irlande partait le 6 janvier au port de Cherbourg, nous avions donc 2 jours pour y parvenir.
Ces 2 jours passés en France m’ont été très bénéfique car cela m’a permit de me réhabituer tranquillement au rythme de la marche et de la vie en groupe ainsi que de profiter au mieux des derniers moments passé en France.
Notre dernière rencontre du pays a été celle de Benoît et Odile, un couple dont leur équilibre de vie était rythmé par des choses simple de la vie et dont leur bonheur semblait être tirée de cette simplicité là. Ils nous ont prêté un abri pour la nuit et le lendemain, nous on préparé un merveilleux petit déjeuné au cours duquel nous avons put partager un moment inoubliable en leur compagnie. Jamais je n’oublierai ces instants.
C’est donc plein d’énergie et de souvenirs que nous arrivons à Cherbourg le 6 janvier vers 13h. Après avoir trouvé le terminal des ferry, nous prenons nos billets pour Rosslare. Départ 19h30 !
Une fois embarquer et installé dans le « Celtic horizon » nous montons sur le ponton du haut pour voir la France s’éloigner peu à peu et, enfin, disparaître à l’horizon.
Irlande, nous voila !!
La traversé, qui à duré plus de 17 h c’est pas trop mal passé : Nous avons pu ainsi faire une petite lessive dans les toilettes, et comme nous avions pris des pauvres sièges où il était impossible de dormir, nous avons carrément étalé par terre matelas et sacs de couchage afin de dormir quelques heures et être en pleine forme pour les premiers pas dans le territoire Irlandais.
Vers 12h l’île tant attendus se dessine au loin, et quelques temps après, nous débarquons. Un petit pas pour l’Irlande et un grand pour les pigeons voyageurs !
A oui, une chose que j’avais omis de préciser c’est que notre anglais est disons, d’une pauvreté médiocre, vraiment médiocre…
C’est donc après être sortis du port et s’être rendus à Rosslare que nous entamons nos premières conversions in english…vraiment dure !!!
Dans les heures qui ont suivie nous nous sommes ravitaillé au super marché de la ville et avons pu expérimenter de nouvelles saveurs inconnu : Corned beef, Cheddar, Soda bread) puis, faute d’avoir une carte, nous avons pris la direction Nord Ouest.
En France, au moment où l’on demandait un abri pour la nuit, nous nous présentions, expliquons notre projet… En Irlande c’est la même, mais en anglais !
Ce n’est donc pas très rassuré que nous allons sonner à la nuit tombée à une maison et à notre grande surprise, Leslie et Patrica, un couple de retraité comprenne notre demande assez facilement (excuse me, do you have a shelter for this night ?) et nous installe dans leur écurie, sur du bon foin !
Nous discutons un peu le soir chez eux mais la barrière de la langue étant présente, les sujets sont assez limités. Mais bon nous passons quand même une bonne soirée en leur compagnie.
Le lendemain on vient même à nous apporter le petit déjeuner sur un plateau. The irish welcom is fabulous !
Nous ne tardons pas à comprendre que les Irlandais sont des gens très accueillant, toujours enclin à vous rendre service, à vous saluer dans la rue ou dans leur voiture voir même à s’arrêter sur la route et sortir pour vous demander pourquoi vous marcher ou si vous ne voulez pas monter) bref la courtoisie fait partie intégrante de leur culture.
Nous arrivons le lendemain à Wexford, ville en bord de mer, où nous faisons l’acquisition d’un dictionnaire franco-anglais et d’une carte du pays.
Le soir venu, l’impensable se produisit : alors que nous marchions sous la nuit, faute de ne pas trouver de maisons aux alentours ; une voiture s’arrête sur le bas côté et une femme nous demande si nous ne sommes pas par hasard Jérôme et François !???
Il se trouve que dans le ferry, 2 jours avant, nous avions fais la bref connaissance de Frédérique et Jérôme, un jeune couple qui partait faire du woofing (travail à la ferme en échange du logement et du couvert) en Irlande. Nous leur avions parlé ainsi de notre projet de marche.
Et bien, ce couple, Sitôt arrivée dans la ferme, avait parlé de nous à leur hote, Chris et Viviane.
Cette dernière, alors qu’elle roulait sur la nationale, nous a aperçut et en a conclus que c’était nous. Et c’était bien nous !!!!
Elle nous propose alors de nous emmener dans sa ferme située dans les alentours pour y passer la nuit. Et bien sur, nous acceptons !
Une fois arrivé, nous faisons la connaissance de son mari Chris ainsi que de leurs enfants Lily, Willow, Lydon et Fiachra. Nous revoyons aussi Frédérique et Jérôme qui nous attendais!
La soirée fut vraiment géniale ; invité au repas, nous avons pu ainsi discuter de l’Irlande, de leurs vies, de notre projet… Et bien sur nous avons ainsi pu goûter à la cuisine Irlandaise qui c’est révélé délicieuse !
Avec l’aide de Chris qui connaissait bien le pays, nous établissons l’itinéraire que nous allons prendre pour traverser l’Irlande jusqu’au Connemara, et après une bonne nuit au chaud, nous partons le lendemain après un breakfast très agréable en compagnie de toute la famille.
Dés lors, les rencontres s’enchaînent au fur et à mesure en nous réservant à chaque fois son lot de surprises et d’inattendus :
Une famille nous a ainsi logé dans une chambre de leur maison, dans de vrais lits (chauffants !!) et, voulant absolument nous faire découvrir la culture Irlandaise, nous a cuisiné un repas typique du pays et le lendemain matin nous avons eu droit au fameux full Irish breakfast (une tuerie !!) ;
Quelques jours après, une famille de hongrois nous firent un accueil incroyable en nous lavant nos affaires, nous installant dans une chambre et en nous préparant un repas gargantuesque !
Où encore, alors que nous squattions un vestiaire de stade, l’équipe nous surprend dans la soirée et, au lieu de nous virer (on c’étaient bien étalés !!), nous invite a leur thé party où nous repartons le ventre plein à craquer et avec une grosse réserve de gateaux que l’on nous à donner à emporter pour le pti dej !
Un autre jour, un éleveur de chevaux vient même à nous prêter une petite maison tout équipé situé dans son jardin en prenant le soin de nous faire un feu et de nous donner une bouteille de son eau de vie maison (allez comprendre sa logique : maison + jeunes + alcool) ; heureusement, nous avons été sage.
Et du fait de toutes ces rencontres, notre anglais s’améliore de jours en jours bien que il reste encore un long chemin à parcourir ! Mais bon nous arrivons maintenant à tenir à peu près une conversation sans trop de difficultés.
Au niveau des paysages, nous passons principalement par des petites routes de campagne traversant de nombreux villages et dont les alentours se caractérises par de nombreux champs et collines d’un vert éclatant.
De nombreux châteaux sont présent tout au long de la route ; certains sont en ruine mais d’autres peuvent se visiter, se que l’on ne manque pas bien sur !
Les églises sont aussi nombreuses ainsi que des cimetières très anciens entourant ces dernières.
Et au niveau de la météo, et bien contrairement au idées reçus, il fait plutôt beau et assez doux !! Mais bon y’a des jours où on se les caille sévère.
Une chose qui m’a beaucoup marqué lors de passages dans les villes et villages, se sont les devantures des commerces ou pubs ; Elles sont toutes uniques en leurs genre, ponctuées de beaucoup de couleurs vives et d’ornements magnifiques.
Les jours passent, lentement, unique et tout en nous imprégnant de plus en plus de la culture Irlandaise nous arrivons à Galways, capitale de la musique en Irlande.
Après avoir visité la vieille ville ainsi que la cathédrale……, nous logeons chez Isabelle et Paul, ce dernier étant le frère de Chris qui nous avait donné son numéro au cas où nous passions à Galways. Nous passons une très bonne soirée en leur compagnie et avec leurs conseils, préparons notre traversé dans le Connemara, une de régions des plus sauvages et des plus belles d’Irlande.
Voila je n’en dis pas plus pour l’instant ; Ces 2 premières semaines se sont vraiment distingué par les rencontres que l’on a fait au fil de notre marche ; nous avons été vraiment surpris par cet accueil que l’on a reçus de chacun des habitants que l’on a croisé.
Commence maintenant à travers le Connemara une période qui sera plus centré sur les paysages grandioses et la solitude des montagnes.
Mais en tout cas une chose est sur,l’Irlande n’a pas finis de nous étonner !
Jérôme

Retrouvailles en France à la borne 0 du débarquement de Normandie dans la ville de Sainte Mère l'église

Aller simple : Direction Irlande !

Notre 1er breakfast, servie sur un plateau par nos hôtes qui étaient étonné de voir 2 français enthousiaste de dormir dans leur écurie

Beaucoup de châteaux sur notre route, dont certains peuvent se visiter

Visite de la ville de Kilkenny

On a voulu tester le Fish and chips et bien depuis le temps que j'en entend parler je dois dire que y'a vraiment rien de spéciale ! Du poisson pané et des frites!

Surpris par la nuit et la pluie et ne trouvant pas d'abris, nous sommes tombé par hasard sur un vestiaire de stade étant ouvert, on a vu aucun mal à s'y installer pour la nuit

Les pauses de midi sous la pluie et le froid sont quelquefois pas forcément luxueuse

Eglise, ancien cimetière et herbe verte : Beaucoup d'Irlande dans cette photo

Le full Irish breakfast ! Le repas principal des agriculteurs de l'ancien temps !

L'avenir appartient à ceux qui marche tôt, et sous le froid
Les façades sont toutes uniques en leurs genres

Un futur pigeon voyageur ??
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François: 2eme partie de la France, seul.
Après s’être quitté avec Jérôme sur la gare de Loche. La marche c’est donc déroulé seul. Avant de partir, je n’aurais jamais pu imaginer continuer seul. Mais bizarrement deux rencontres assez particulières sur notre route, mon touché et mon permis d’assumer ce choix.
Tous d’abord, il y a eu l’histoire d’une personne qui à pris la décision de vivre seule pendant plus de 40 ans en ermite, et qui était tous le contraire de ce que j’aurais pu pensé d’une vie en solitaire :
C’était quelqu’un au visage rayonnant, et qui semblais nous regarder sans défaut.
Puis un gars qui nous avait raconté, de façon très paisible, sa première expérience de voyage : Il était parti 6 mois en Amérique du sud avec un ami qui était le seul à parler l’espagnole, et au bout de 3 mois il à quitté son compagnon sans savoir parler la langue locale pour continuer son périple, seul.
Voila, c’est tout. Ces deux histoires peut vous paraître anodine, mais je ne serais comment l’exprimer ; si ce sont des énergies transmises dans l’instant ou peut-être la force du moment présent quand cela ma été raconté; quoi qu’il en soit, elles ont été pour moi, comme des forces, et cela, pour bien d’autres rencontres.
C’est fou, mais j’ai l’impression qu’un inconnu (une rencontre spontané) peut nous transmettre des choses que jamais un proche pourrait nous faire.
Je crois que c’est au moment où l’on fait un effort pour le comprendre, où l’on essaye de s’harmoniser avec sa façon de penser que ce déclique, « cette force », nous est transmise…Mais passons.
Les premiers jours où j’ai appris que Jérôme allais bientôt partir, j’appréhendais l’arrivé de ce moment où je continuerais cette marche seul en imaginant toute sorte de choses difficiles qui pourrais m’arrivé. Comme le fait de se retrouver seule à monter sa tente sous une tempête, se retrouvé seule à être trempé pour dormir dans le froid, ou même se casser le tibia au milieu d’une forêt pendant une saison qui n’est pas propice aux promenades…bref, quand on sait pas se qui peut arriver, je ne sais pas vous, mais moi, j’ai tendance à imaginer le pire.
Mais bizarrement il eu un moment, où j’ai décidé de croire en une autre réalité que celle que je pouvais appréhender. Et tout ça grâce aux forces transmises par un ensemble de rencontres spontanées.
Vola comment c’est passé ma première journée : le temps était ensoleillé, j’ai traversé des bois, puis de la route de campagne qui était assez agréable. En allant chercher une baguette de pain dans un restaurant deux artisans mon invité à boire une bière, ils m’ont vachement encouragé dans ma démarche et ils m’ont ensuite invité au restaurant et m’ont racontés chacun une partie de leur vie que j’ai trouvé chouette à écouter. J’ai continué ma marche jusqu'à la tombé de la nuit je me suis trouvé à toquer à plusieurs portes où les gens était assez craintif, j’ai eu plusieurs refus puis une vieille dame m’a proposé sa buanderie, les deux voisins précédents qui m’avais refusé sont venu, après un temps, me retrouver pour me proposer une caravane.
Les jours suivants ont été du même style, c’est-à-dire une marche paisible et de jolies rencontres.
Bien entendu tout n’a pas été rose, il y a eu des moments difficiles où je me suis senti dans « le mal » à cause de la solitude. Mais avec le recul, ces mauvaises passes ont été infimes face au bienfait que cela a pu m’apporter.
Niveaux galère : j’ai percé mon matelas gonflable, le trou était très petit et difficilement trouvable, le matelas se dégonflait au bout de trois heures, se qui me réveillais 2 fois pendant la nuit. J’ai pu le réparer au bout de 3 jours. Entre temps, j’ai été malade une fois, je me mouchais jaune et j’étais très enroué ; j’ai traîné cette maladie le temps de 4jours.
Niveaux paysages : la traversé de l’Indre, l’Indre et Loire, Loire et Chère ont été des régions assez plate ; il y a cependant des zones rocheuses proche du Loire et Chère où l’on peut trouver des villages d’habitation creusé dans la roche; on les appelles des habitats troglodytes. Ce sont des lieux vivant qui demande aux habitants d’avoir certaines habitudes, voir une philosophie de vie ; comme aérer régulièrement les pièces, gardé un oeil sur la végétation qui pousse au dessus de la roche par exemple.
La traversé de la région de la Sarthe à été plate jusqu'à Montmirail où des dunes ont mouvementé le chemin. J’ai empreinté un tronçon du chemin qui menait jusqu’au Mont St Michel à partir de la Pervenches jusqu'à Lonlay l’abbaye; ce chemin ma fait passer par de superbes endroits notamment la forêt de Perseigne qui à été pour moi, le plus beau lieu traversé en France.
Ensuite est venue L’Orne, puis la Manche, en passant quelques kilomètres par le Calvados. Cela ont été les derniers départements traversé. A la base je pensais traverser ses derniers par le sentier des douanier qui longe toutes les côtes de la Normandie, mais pour gagner du temps, la traversé de la Manche c’est faite par son centre en passant par de petites routes de campagnes.
Les températures ont été assez douce, généralement entre 0 et 11°, il y a eu juste une fois un -4 et un -2 la nuit .D’autre part il y a eu une matinée verglacé et une ou deux averses de grêle mais pas de neige ; la pluie quand à elle, a été par contre très présente.
Voila tout… A non, Il manque une chose importante :
Merci à vous tous, qui avez croisé mon chemin.
Sans vous avoir rencontré, je ne sais pas si j'aurais continuer.
François
 Eoliene du 19 siecle et coin sympas pour le casse croute
Chateaux de la ville de Chateaux renault
 Pendant la marche en france ,Je traversais environ 2 villages par jours, voici la photo de celui de Bagnole de l'ormes qui à une architecture atypique,
Eglise Notre-Dame-des-Marais de la Ferté Bernard.
Cathédrale Saint-Julien du Mans
Le temps était tellement pluvieux que certain tronçon de chemains se confondais avec des rivieres.Par moments il n'y avait pas d'autre solution que de marcher dans l'eau sur plusieurs mètres ...
 Cette fois ci il Y avais deux solutions pour passer : Grimper au grillage, traverser l'autoute puis grimper à un deuxieme grillage, ou bien remonter le pantalon jusqu'au genoux puis se rendre compte une fois dedans que l'eau remonte jusqu'aux poches...
A oui , J'ai oublié de vous présenté mon photographe.
Ma plus belle photo.
 De nouveaux pigeons voyageurs ??
Commentaire de janinemignotaventure (26/01/2013 01:42) :
belle rencontre, heureux de d'avoir croisé ta route bon courage tu es
quelqu'un de bien on t'embrasses jean,janine
http://janinemignotaventure.vip-blog.com/
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Commentaire de phanou (26/01/2013 21:41) :
une phrase que j'aime beaucoup et qui rejoinds un peu ce que tu as dit plus
haut :
"Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne
vous apporte rien. Et il y a ceux que l'on croise, que l'on connait à
peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une
demi-heure mais qui changent le cours de votre vie...."
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Commentaire de letoine86e (04/02/2013 22:08) :
coucou les globe trotteurs,
c'est un beau voyage que je peux suivre ici, je vous souhaite plein de
courage.
Antoine
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